Je suis né en 1963. L’année de la mort de Jean Cocteau, d’Édith Piaf et de Francis Poulenc (fallait de la relève), l’année de la naissance de Whitney Houston, de Roch Voisine et de Georges Michael (rude concurrence). L’année, aussi, de l’assassinat de JFK, des premières manifestations du FLQ et du « I have a dream » de Luther King.
Enfance « normale » – pour le meilleur et pour le pire – du côté des pays d’en haut. Études musicales : dix ans de piano classique. À l’instant d’entrer à l’université, il m’a fallu choisir entre la musique et la littérature. J’ai opté pour les mots. Études à l’UQÀM : baccalauréat, suivi d’un mémoire de maîtrise consacré au travail d’écriture et d’interprétation de Pauline Julien (la musique n’était jamais loin). Puis l’écriture... Des nouvelles, de la poésie, des essais. Et des chansons. Beaucoup de chansons. Porté par les encouragements de Pauline, élaboration d’un premier tour de chant à titre d’auteur-compositeur-interprète, À mots ouverts. Puis d’autres spectacles solo : ... mais debout, Chansons à texte only for you, Microclimats et Dalida en contrechamp, présentés notamment à l’Atelier À L'ÉCART, à La Petite Licorne, au Théâtre de l’Esquisse et au Théâtre Plaza.
Et des collaborations : Finalement..., avec Johanne Prud’homme (l’une des plus belles voix féminines que j’aie jamais entendues), Vivra, vivra pas... ?, avec, en plus de Johanne, Monique Paquin et Landriault, Pas comme ça, avec Monique Paquin, sans oublier The P.R. Project ( !) toujours avec Johanne et avec Lucas Prud’homme-Rheault. Autant de spectacles qui auront habité les scènes du Petit Medley, des Zaricots, de l’Intendant, du Maître Chanteur et de la salle Claude-Léveillée.
À suivre...